Le succès inattendu du film "Sweet Sweetback's Baadassss Song" de Melvin Van Peebles trace involontairement la voie du cinéma noir américain. "Shaft", "Superfly"" ou "Trouble Man", pour ne citer que trois des plus connus, initieront un genre, la blaxploitation, en chroniquant la vie des ghettos et en doublant le résultat de bandes-son soulignant l'importance des musiques funky dans la communauté noire.
"Across 110th Street" (meurtre dans la 110ème rue) un film de Barry Shear, peut s'enorgueillir d'une des meilleures bandes originales signée J.J. Johnson pour les parties instrumentales (remarquables) et surtout Bobby Womack pour les chansons, l'album offre le meilleur de ce dernier. Une musique que n'oubliera pas Quentin Tarentino lorsqu'il rendra hommage à la blaxploitation dans "Jackie Brown".[d'après Philippe Robert dans son livre "Great Black Music"]
Un classique, discographie de base.
- 1 Across 110th street
- 2 Harlem clavinette (instr.)
- 3 If you don't want my love
- 4 Hang on in there (instr.)
- 5 Quicksand
- 6 Harlem love theme (instr.)
- 7 Across 110th street (instr.)
- 8 Do it right
- 9 Hang on in there
- 10 If you don't want my love (instr.)
- 11 Across 110th street, part 2
