Pour Alain Berenboom, écrire des romans, c'est avant tout raconter des faux: la fiction, la folie, la fantaisie... mais avec humour, une dimension essentielle de son écriture, un moyen de communiquer son émotion. Ses romans abordent tous la question du pouvoir: "La position du missionnaire roux", le pouvoir des multinationales, "La table de riz", le pouvoir politique chinois, "Le Pique-nique des Hollandaises", celui de l'argent, et "Jérusalem captive", celui de l'université, du mot, du livre. Le cinéma et la télévision ont beaucoup d'importance dans ses livres parce qu'ils sont de bons reflets du pouvoir. Par ses romans, Alain Berenboom s'est créé une famille puisque la sienne a disparu dans l'Holocauste. Ses personnages sont des solitaires, mal à l'aise, souvent des personnes déplacées.
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