AURORE

Il était une fois une jeune et jolie princesse qui ne vivait que pour danser. Aurore faisait la joie de son petit frère, mais rendait fou son père, qui avait banni la danse de son royaume, malgré les efforts de la Reine. Les caisses se vidant de plus en plus, le conseiller royal recommande alors au Roi de marier Aurore à un prince fortuné. La princesse pose donc pour un jeune peintre, afin que son portrait soit envoyé à son prétendant, en attendant le bal qui scellera leur rencontre. Mais la jeune fille n'accepte pas son sort, refuse de n'en rester qu'au menuet, et résiste à l'autorité. D'autant plus que le peintre ne la laisse pas insensible...

"Nils Tavernier bâtit son premier long métrage de fiction sur un art qu'il connaît bien: la danse. Tombé comme tout le monde dans la marmite du "Peau d'âne" de Jacques Demy, il brasse comme ce dernier les anachronismes et les entailles aux classiques. Il ose ainsi les chorégraphies modernes, métissées et sensuelles, grâce aux talentueux experts Carolyn Carlson et Kader Belarbi, mais aussi à l'étoile Nicolas Le Riche, convaincant devant la caméra. "Aurore" parle d'enfance, de doux rêves et de ciels bleus, mais aussi d'éveil à la sensualité et de rébellion contre l'autorité. Le pari est osé mais réussi, grâce à une candeur jusqu'au-boutiste, et à un parti pris esthétique qui marche, des décors nimbés de voiles et de blancs éclatants. Bien mignonne, Aurore n'a pourtant rien d'une précieuse endormie, et comme Peau d'âne, brave le destin pour réussir sa vie de femme amoureuse, avec pour seule arme son corps. Une fable charmante." (www.monsieurcinema.com)

Making of.