BANDIT CONTRE SAMOURAÏS (2: RONINS & YAKUZA)

XVIIIe siècle. Province d'Edo. Plusieurs vols ont été commis. Les marchands sont ruinés les uns après les autres. Désarmée, la police connaît pourtant l'identité du voleur, Nizaemon Kumokiri. L'homme est téméraire, intrépide et surgit du brouillard pour s'y réfugier à nouveau. Malgré tous les efforts du commissaire de possible, aucun indice ne permet de mettre la main sur ce voleur. Cet homme caresse en fait un désir de vengeance, dont l'origine remonte à des événements survenus dix ans auparavant. Le film montre une mise en scène d'un Gosha au sommet de son art. Le script creuse le thème classique du cinéma de Gosha de la rébellion d'un homme contre son propre clan mais offre également un tableau d'un monde où les apparences sont trompeuses, d'une féodalité déclinante et déploie le thème de la "griffe du passé" rattrapant ses personnages. Un beau film de fin d'époque à défaut d'être un grand Gosha.