BLED NUMBER ONE

Kamel sort de prison et se voit expulsé du territoire par les autorités françaises. De retour en Algérie, son pays d'origine, il est confronté à des problèmes d'identité mais aussi à un certain choc des cultures. À travers son réapprentissage de la vie, il livre un regard lucide et profond sur son pays et ses racines. Entre modernité et tradition, passé et présent, c'est toute l'Algérie qui est représentée par cet homme comme les autres.

"Débordant de vie, "Bled Number One" l'est assurément. Rabah Ameur-Zaïmeche jette son film sur l'écran comme on lance un cri, comme on se jette à l'eau. Et il donne à cette histoire une énergie rare, qui gagne le spectateur petit à petit. Les moments de vie s'enchaînent comme des piles rajoutées les unes aux autres. Une fois le générique de fin arrivé, l'émotion est à son comble. Car Ameur-Zaïmeche livre un vibrant hommage à sa terre d'origine, l'Algérie, et une bouleversante fable sur des êtres ne renonçant jamais. Les personnages sont parfois piégés dans les cadres de leurs traditions, mais ils tiennent debout par cette force qui les relie à leur terre et aux leurs. Comme Kamel, héros de "Wesh Wesh qu'est-ce qui se passe?", qui retourne ici au bled et devient le lien entre les hommes et les femmes. Des femmes dépositaires du pays, filmées avec une bienveillance poignante. Ainsi Louisa, créature de fiction d'une puissance inouïe, à qui Meriem Serbah apporte une incarnation irradiante. La vie souffle dans tous les plans, et l'aventure s'achève en contre-jour, au son des accords de la guitare de Rodolphe Burger, nous laissant la gorge nouée. Un grand moment de cinéma." [www.monsieurcinema.com]

"Bled electrique" - Match de foot pendant le tournage - Bande-annonce.