ENFERMÉS DEHORS

Roland, S.D.F., assiste un soir au suicide d'un policier sans parvenir à empêcher le drame. Lorsqu'il veut rendre les affaires du mort au commissariat, l'inspecteur de garde ne le prend pas au sérieux. Roland décide alors de revêtir l'uniforme pour profiter d'un de ses avantages: la cafétéria! Dans les locaux, il croise Marie, une mère aux abois. Ses beaux-parents ont kidnappé sa fille, Coquelicot, et refusent de la lui rendre. Amoureux de la jeune femme, Roland, aidé d'autres S.D.F., fera alors tout pour lui ramener Coquelicot... y compris séquestrer un roi de la finance totalement étranger à cette affaire. "Ce n'est pas encore du Chaplin, mais cela n'en est pas non plus une copie. Avouant en toute humilité s'être inspiré des grandes références du muet et du cartoon, Dupontel revient salir nos écrans sept ans après "Le créateur", et c'est une bonne chose! D'une part, le réalisateur parvient à faire passer son message humaniste sans grosses ficelles et sans manichéisme. Son héros n'est pas toujours bon ou malin, et c'est très bien ainsi. Ensuite, il se permet des enchaînements rares dans le cinéma, comme ces quatre accidents consécutifs tombés du ciel que rien ne justifie et qui font plaisir à voir. Enfin, en admirateur de Tex Avery, il réussit parfaitement ces scènes foldingues, rendant tout à coup magique la grisaille de ces rues sans ciel. Revers de la médaille, le réalisateur saborde en partie ses personnages, qui, Nicolas Marié mis à part, ont rarement le temps de prendre de l'épaisseur, et restent focalisés sur une intrigue prétexte. Il n'empêche... la générosité et l'originalité du film l'emportent largement." [www.monsieurcinema.com]

Bonus selon exemplaires. Making of - Entretiens - Comparaison film/storyboard - Scènes coupées commentées - Commentaire audio - Bande-annonce.