Dixième album depuis 1997 ou à peu près pour le groupe de Conor Oberst (qui publie également des disques sous son nom propre). Plus vraiment confidentiel (surtout aux USA) mais pas véritablement « grand public » (mais ce mot a-t-il encore un sens ?) non plus, Bright Eyes, maintient le cap d'un folk/pop finement écrit (et prend-ça dans la tronche Elon Musk !), aux orchestrations riches et variées mais sans surcharge instrumentale pondérale aucune, et porté par la voix fragile (déchirante souvent) et nasillarde d'Oberst. D'ailleurs sur « El Capitan », on pense à un Dylan rajeuni de 60 ans, avec des arrangements de cuivres également à la fête ! Si les orages électriques passagers d'autrefois ont quasi disparu, Bright Eyes maintient également la tradition des chansons partagées. Cat Power vient faire un coucou le temps d'un superbe « All Threes » entonné à deux voix et Matt Berninger de The National pour un très investi « The Time I Have Left ». Encore un bon cru ! (YH)
- Conor OBERST Voix, Guitare
- Mike MOGIS Pedal steel guitar, Guitare électrique, Dobro
- Mike MOGIS Mandoline, Bajan [accordéon à touches russes]
- Nathaniel WALCOTT Piano, Trompette, Synthetiseur
- Nathaniel WALCOTT Orgue, Mellotron, Celesta
- Nathaniel WALCOTT Glockenspiel
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1
Five dice
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2
Bells and whistles
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3
El capitan
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4
Bas jan ader
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5
Tiny suicides
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6
All threes
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7
Rainbow overpass
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8
Hate
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9
Real feel 105°
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10
Spun out
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11
Trains still run on time
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12
The time I have left
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13
Tin soldier boy