3ème album en six ans d'existence pour ce groupe flamand basé à Bruxelles, et par ailleurs l'une des plus belles success stories rock noir/jaune/rouge de la dernière demi-décennie. Whispering Sons jouent une musique parfaitement identifiée dans le temps (le début des 80's) mais - façon Lebanon Hanover - avec une urgence toute actuelle. Des compositions toujours sur le cordeau qui floutent la frontière ténue entre coldwave et post-punk et surtout une voix, celle de Fenne Kuppens, grave et quasiment « dégenrée », qui remue de l'intérieur et emporte chacune de leur chanson. The Great Calm les voit volontiers s'éloigner des emportements de leurs premiers disques et s'enfoncer davantage dans des atmosphères brumeuses et densément mélancoliques telles ce « Cold City » qui pourrait trouver sa place sur n'importe quelle B.O. de films de James Gray (ce sentiment de solitude urbaine) ou encore « Oceanic » et sa diction narrative de conte noir à la Edgar Allan Poe. « Dragging » relève le niveau de tension de ses guitares carillonnantes et de son refrain impétueux, tandis que « Try Me Again » conclut la plaque sur un ultime mini tsunami émotionnel post-punk qui laisse pantois. (YH)
- Fenne KUPPENS Voix, Compositeur
- Bert VLIEGEN Basse, Synthetiseur, Saxophone
- Bert VLIEGEN Lap steel guitar
- Tuur VANDEBORNE Drums
- Kobe LIJNEN Guitare, Piano, Synthetiseur
- Kobe LIJNEN Xylophone
- Sander PELSMAEKERS Piano, Percussion
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1
Standstill
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2
Walking, flying
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3
Cold city
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4
Dragging
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5
Something good
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6
Still, disappearing
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7
The talker
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8
Balm (after violence)
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9
Poor girl
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10
Loose ends
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11
Oceanic
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12
Try me again