Avec Henry House, Nate Wooley s'éloigne du free jazz et de la noise qui ont marqué sa carrière, pour plonger dans une forme longue, méditative : un cycle de cinq mouvements étalés sur près de 80 minutes. Pour cette oeuvre poétique, il laisse sa trompette de côté, et construit un rituel sonore d'instruments finement accordés, de field recordings et de voix -- notamment Mat Maneri et Megan Schubert -- sur des textes ciselés extraits de Wendell Berry, John Berryman, Joseph Mitchell ou Reiner Stach. L'album oscille entre lenteur contemplative et passages plus abrupts : les mouvements extérieurs (et le médian) explorent des tapis harmoniques ondoyants, presque surnaturels, tandis que d'autres segments mêlent voix trafiquée, montage et choeurs dus au collage textuel.
- Nate WOOLEY Compositeur, Electronic devices
- FEATURING:
- Russell GREENBERG Vibraphone
- Matt MORAN Vibraphone
- Matt MANERI Spoken word
- Megan SCHUBERT Voix, Spoken word
- Peter EVANS Trompette
- Mattie BARBIER Trombone
- Weston OLENCKI Trombone
- Dan PECK Tuba
- Laura BARGER Piano
- Cory SMYTHE Piano
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1
Acacia, burnt myrrh
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2
Stump the world i
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3
Clipped prose of juncos
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4
Stump the world ii
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5
Aleatory half sentences