LE CIRQUE DE CONSOLATION

On ne s'est jamais vraiment remis du premier album de Léonie Pernet que fut Crave paru en 2018. Celle qui accompagnait Yuksek à la batterie lors de ses précédentes prestations a su sortir de l'ombre et a incarné la relève de la scène electronica/world avec son talent infaillible. Il est temps pour elle de marquer une fois de plus le coup avec son successeur intitulé Le Cirque de Consolation.

Maintenant que le monde est à ses pieds, Léonie Pernet passe à la case consécration mais elle garde tout de même la tête froide ici. En mêlant d'innombrables influences musicales (Aphex Twin, Marguerite Duras, Philip Glass...) et de sonorités (derboukas, afro, electronica expérimentale...), elle se livre à nous comme jamais à travers des titres un brin plus accessibles mais toujours aussi immersifs tels que l'introduction ensorcelante du nom de « Mon amour tu bois trop ». Elle laissera ainsi place aux mélopées faussement féériques que sont « Intérieur Négro », « Vowel » et « Dandelion » où la chanteuse-productrice-percussionniste continue de nous impressionner pour ses explorations sonores inouïes.

Derrière l'interprétation solennelle et monocorde, Léonie Pernet ira exorciser ses démons personnels parsemés de doutes et d'addictions en tous genres. C'est notamment le cas lorsque l'on prête attentivement aux propos de notre hôtesse sur les paysages sonores fascinants de « Les chants de Maldoror » sans oublier « La mort de Pierre » et « Il pleut des hommes ». Le Cirque de Consolation montre une facette plus introspective avec cette même mélancolie qui règne du début à la fin avec « Hard Billy » et « Missing Love » qui sont symptomatiques de l'univers toujours aussi attachant de Léonie Pernet (Les Oreilles Curieuse).

Derrière l'interprétation solennelle et monocorde, Léonie Pernet ira exorciser ses démons personnels parsemés de doutes et d'addictions en tous genres. C'est notamment le cas lorsque l'on prête attentivement aux propos de notre hôtesse sur les paysages sonores fascinants de « Les chants de Maldoror » sans oublier « La mort de Pierre » et « Il pleut des hommes ». Le Cirque de Consolation montre une facette plus introspective avec cette même mélancolie qui règne du début à la fin avec « Hard Billy » et « Missing Love » qui sont symptomatiques de l'univers toujours aussi attachant de Léonie Pernet (Les Oreilles Curieuse).