D'après Nicolas Gogol : "un usurier voit sa fin proche et décide, n'ayant pas de descendance, de commanditer un portrait parce qu'il souhaite "vivre après sa mort"... Des années après sa disparition, un peintre talentueux mais sans le sou donne des derniers kopecks pour acquérir la toile, sans bien comprendre ce qui en motive l'achat. Il va en résulter des cauchemars, puis une malédiction: le tableau s'anime dans ses rêves, et lui laisse dans la réalité de l'argent: il va devenir riche, et perdre son talent dans la vie mondaine..." (blog Allen John's Attic - http://allenjohn.over-blog.com)
"Ce film reprend un thème très courant de la littérature du 19ème siècle, littérature fantastique, romantique dans différents pays. Ici Gogol. Ce qui est remarquable est que ce film parle déjà de ce qu'est le cinéma avec l'image fixe, l'image mouvante. Sur le cadre on voit un dédoublement : le cadre de l'image, le cadre du tableau, le chevalet... Ce jeu de cadre suggère l'idée maléfique, les sensations... Le tableau se transforme en sensation du mal, tout ceci sans cartons. L'histoire est racontée par la construction des cadres. A l'époque c'est une leçon de cinéma." (Jean Douchet, journées d'études Starewitch au cinéma Le Kosmos à Fontenay-sous-Bois, 2014).
Selon le blog Allen John's, un soupçon d'antisémitisme plane sur ce film via le maquillage du personnage de l'usurier. Il n'est pas dit clairement que ce dernier est Juif mais son apparence fait écho à des images de personnages juifs à connotation antisémite du début du XXe siècle.
Réalisation
Scénario
Équipe technique
- Ladislas STAREWITCH : Photographie
- Nicolas GOGOL : Auteur d'une oeuvre littéraire
Fait partie du média suivant :
LA PÉRIODE RUSSE DE LADISLAS STAREWITCH 1909-1919