Paris 1828, sur le Boulevard du Crime, parmi les voleurs et les bateleurs, s'épanouit l'amour entre Garance et le mime Deburau. Autour d'eux se croisent d'autres destins, celui de Lacenaire le dandy assassin qui tue le comte de Montray, protecteur de Garance et celui de Fréderick Lemaître, dont l'unique passion reste le théatre.
L'idée est venue de Barrault: l'acteur était fasciné par l'histoire du mime Debureau, accusé d'avoir tué un homme qui avait insulté sa compagne. Tout Paris s'était précipité aux assises pour entendre enfin la voix de celui qui ne parlait jamais. Carné s'emballe et Prévert se met au travail. Véritable hymne au spectacle, "Les enfants du paradis" débouche sur une vérité première: le théâtre a raison de la vie, la fantasmagorie submerge toujours le réel. Ainsi l'inoubliable Garance, fille simple devenue statue vivante, se donne-t-elle au mime, non parce qu'elle l'aime mais parce qu'elle aime le souvenir et le spectacle de son amour.
Il était une fois... Les Enfants du Paradis - Entretiens avec Jean-Louis Barrault - Entretien avec Pierre Brasseur de 1974 - Archives Pathé sur le tournage - 2 entretiens avec Alexandre Trauner - Ciné Parade, l'usine à rêves - Galeries de photos - La restauration des Enfants du Paradis - Présentation du film par Carole Aurouet - "Hallucinations de Pierrot" (1906) - Une légende, une vie : Arletty par Jacques Prévert - Marcel Carné : le retour - Tête d'affiche : Lady Arletty.
Avec
Réalisation
Production
Scénario
Équipe technique
- Antoine MAYO : Costumes
- Jacques PRÉVERT : Dialogue
- Roger HUBERT : Photographie
- Maurice THIRIET : Auteur de la musique
- Robert TEISSEIRE : Prise de son
- Henri RUST : Montage
- André BARSACQ : Décor, Direction
- Joseph KOSMA : Auteur de la musique
- Raymond GABUTTI : Décor, Direction
- MONCHABLON : Prise de son
- Madeleine BONIN : Montage
- Alexandre TRAUNER : Décor, Direction
- Georges MOUQUE : Auteur de la musique