LOVE SONG

Pursy, 17 ans, est en froid depuis longtemps avec sa mère Lorraine. Apprenant un peu tard son décès, elle décide de partir à La Nouvelle Orléans pour l'enterrement qui a déjà eu lieu. Elle rencontre là-bas deux parasites qui vivent dans la maison de Lorraine, Bobby Long, un quinqua alcoolique et lettré et son souffre-douleur, le trentenaire Lawson qui est plus ou moins affairé à écrire une biographie de Bobby. Pursy ne veut pas partir de l'endroit et tente de déloger en vain ses colocataires. Une relation douce-amère s'installe entre eux trois. Elle décide de changer de vie et en profite pour retrouver la trace de son passé enfoui, à commencer par l'identité de son père.

Ce film n'aurait pas pu se dérouler ailleurs qu'à La Nouvelle Orléans. Même si au final, on ne voit pas grand chose de la ville, on sent dès les premières images une ambiance particulière, celle de la Louisiane, une sorte de moiteur qui incite à la nonchalance. Et c'est précisément ce rythme un peu lent qui donne un certain charme à "Love Song". Histoire d'une famille recomposée des plus étranges, le premier film de Shainee Gabel reste un peu trop littéraire, comme si la scénariste réalisatrice voulait rendre constamment hommage au livre qu'elle a adapté. Il n'est pas non plus sans longueurs et digressions inutiles. Peut-être est-ce une illusion venue d'Hollywood, mais le projet semble être véritablement sincère, et c'est là sa principale qualité. [d'après www.monsieurcinema.com]

Scènes coupées - Making of - Commentaire audio.