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Couverture MAGICIEN ORCHESTRATEUR de Charles KOECHLIN

MAGICIEN ORCHESTRATEUR

Charles KOECHLIN

Sarah WEGENER, Florian HOELSCHER

Samarcande (Recherche de disponbilité en cours...)
Couverture MAGICIEN ORCHESTRATEUR de Charles KOECHLIN

Diapason d'Or (septembre 2012)

Charles Koechlin était un homme réservé et sensible. Est-ce pour cela que sa musique se fait si rare ? Son univers personnel se mérite, certes mais que de talents réunis en un seul homme ! C'est l'orchestrateur que nous propose de découvrir Hans Holliger dans cet enregistrement. Saviez-vous que Koechlin est l'auteur d'un traité d'orchestration qui fait toujours référence dans l'enseignement musical de nos jours ? Orchestrer, c'est adapter une partition pour piano ou un autre instrument pour orchestre. Cela veut dire attribuer les timbres des instruments d'orchestre à telle ou telle partie de la partition, savoir mélanger ces timbres afin d'en créer de nouveaux, choisir des couleurs selon les émotions que véhicule la musique. C'est tout un art en soi. Comment Koechlin a-t-il commencé à se voir confier des oeuvres ? Depuis 1896, Charles suivait les cours de Gabriel Fauré au Conservatoire de Musique de Paris. Deux ans plus tard, il devient son assistant. Hors cette année, Fauré fut chargé de composer la musique de scène de Pelléas et Mélisande, drame lyrique de Maurice Maeterlinck qui devait être représenté à Londres. Pressé par le temps, le maître confie la partition à Koechlin pour que celui l'orchestre, tâche menée à bien, dans le style de son auteur. Suite à ce succès, les commandes vont se succéder. En 1912, l'éditeur Jacques Durand remet à Koechlin le ballet de Debussy Khamma. A nouveau, c'est un travail sur mesure que va accomplir l'orchestrateur, dans le respect de la densité orchestrale du compositeur. Suivront en 1924, la Bourrée Fantasque d'Emmanuel Chabrier et, en 1933, la Wanderer Fantasie de Franz Schubert dont les orchestrations étoffent l'oeuvre originale et multiplient les effets chromatiques. Le maître-mot de Koechlin est transparence, pas d'empâtement dans la texture orchestrale, pas trop de basses mais de la variété dans l'usage des timbres. Sur les flots lointains est un exemple parlant des ces principes d'allègement. AG

  • Ref. : EK6635
  • HÄNSSLER CLASSIC, prod. 2010-2012, enr. 2010.
  • Disponible en disques compacts.
Samarcande (Recherche de disponbilité en cours...)
  • Claude DEBUSSY: Khamma, ballet pour orchestre [orchestration par Debussy, puis par Koehlin sous la supervision de Debussy]
  • Charles KOECHLIN: Sur les flots lointains, poème symphonique pour orchestre sur un chant de Catherine Urner
  • Gabriel FAURE: Pelléas et Mélisande, musique de scène pour orchestre [2e version: orch. de Fauré et Koechlin] [Maeterlinck]
  • Charles KOECHLIN: Wandererfantasie [orch. du D760 de Franz Schubert]
  • Emmanuel CHABRIER: Bourrée fantasque [orch. de Charles Koechlin, 1924]

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