NOSFERATU

Une adaptation - non avouée - du "Dracula" de Bram Stoker. À la différence des autres films de l'école expressionniste allemande, "Nosferatu" a été tourné en décors naturels.

Un chef-d'oeuvre inoubliable et jamais égalé, et dont le thème "L'amour fait reculer la tyrannie" est éternel...

Version restaurée.

Dans cette adaptation non autorisée du livre de Bram Stoker (changeant entre autre les noms des personnages pour ne pas payer de droits d'auteur), Hutter, un jeune clerc de notaire allemand fraichement marié se rend en Transylvanie pour régler la vente du château du comte Orlok. Un vieil homme sinistre, qui, fasciné par le portrait de la jeune épouse de son visiteur, Helen, débarque à Wisborg - la ville imaginaire où vit le couple, et où l'attendent ses serviteurs (dont un Hutter envouté). Son arrivée coïncide avec le déclenchement d'une fulgurante épidémie de peste et d'une vague d'actes malfaisants. Comprenant que seul son sacrifice permettra d'arrêter le vampire (et de libérer son mari de son emprise), Helen retiendra le prédateur auprès d'elle, bien incapable de résister au plaisir de mordre une victime en apparence consentante. Au point d'en oublier l'aube et ses rayons de soleil mortels. Un chef d'oeuvre « optimiste » du cinéma expressionniste qui voit l'amour triompher des plus terribles oppressions. [Yannick Hustache, PointCulture, médiagraphie Dracula, février 2023]