PREMIÈRE

VIS A VIES c'est le souffle métissé de chansons tendres, impertinente et lucides. C'est la voix claire et pétillante de malice de Myriam Daups dont le répertoire conte les subtilités du quotidien qui, sous sa plume ou celle d'auteurs complices, se révèle exotique. Avec la musique, croise-t-on Django Reinhardt, Antonio Carlos Jobim, Nino Rota ? Ils représentent un terreau indéniable, mais plus vaste et encore plus varié sur lequel s'est développé depuis longtemps un art accompli et maîtrisé de création. Le premier album de Vis à Vies c'est plus qu'un album. Cet objet n'est pas seulement un disque. C'est un lieu, un espace...Un immeuble éléctro-acoustique de 14 centimètres sur 12. Après une année de construction, il s'érige maintenant rue de la "Nouvelle Scène Chanson", au carrefour des Styles (entre la rue de l'Orient, le boulevard du funk, l'avenue du Bésil et le square du Jazz). Ses murs sont composés d'un matériau nouveau. Ses murs sont des sons. La décoration intérieure de chacun des onze appartements est assurée par un groupe de musiciens magiciens. Bois de guitares acoustiques, éléments électroniques, bruits du quotidien et Sapato confèrent à chaque pièce un climat organique unique et onirique. Myriam a les clefs et, poussant une à une chacune des onze portes, nous fait visiter ses univers totalement différents: sur son parcours, elle investit la chambre des garçons et virevolte autour de leurs fêlures, se love dans le hamac d'une impertinente "Paresseuse", puis roule en tandem sur la plage d'"Un Monde pour les filles"... (www.mosaicmusicdistribution.com)