- Accueil
- Collection
- FF4136
PRESQUE RIEN 1 / SOCIETE II
Luc FERRARI
Konstantin SIMONOVITCH, ENS.INSTR.MUSIQUE CONTEMPORAINE DE PARIS
L'essentiel est dit dans le titre : Presque rien. Avec dans les rôles principaux: le clapotis de la mer, des moteurs de bateaux, quelques villageois, le chant des cigales de plus en plus envahissant. Luc Ferrari a mis un micro à sa fenêtre dans un petit village méditerranéen pendant vingt minutes. C'est tout. Une oeuvre visionnaire, datant de 1970, qui préfigurait le développement futur du field recording. On y découvre le paysage sonore comme décor et sujet à la fois. Des micro-drames, où il ne se passe presque rien, se succèdent dans un environnement sonore à la banalité intrigante. Une mise en scène du réel où l'homme et la nature se complémentent, se présentant tour à tour sur le devant de la scène dans des tableaux énigmatiques aussi séduisants qu'indéchiffrables. Pour faire mentir son propre titre, l'oeuvre est toutefois une composition minutieuse, à la fois vraie et fausse. Luc Ferrari réalisera une série de ces presque rien, sur une période de trente ans. (BD)
- Konstantin SIMONOVITCH Direction, Chef d'orchestre
- ENS.INSTR.MUSIQUE CONTEMPORAINE DE PARIS Ensemble instrumental
- BANDE MAGNETIQUE
- Gérard FREMY Piano
- Jean-Pierre DROUET Percussion
- Sylvio GUALDA Percussion, Direction
- Gaston SYLVESTRE Percussion, Cymbalum
- Presque rien 1 "Lever du Jour au Bord de la Mer"
- Société II, "et si le piano était un corps de femme"