SCHUBERT EDITION VOL.9: WINTERREISE

DIAPASON D'OR DECEMBRE 2014

A la fois décor et métaphore d'une âme glacée par l'inéluctable, le Voyage d'hiver n'attend nul printemps. Là où d'aucuns n'y voient qu'une angoissante métaphore de la mort, Matthias Goerne perçoit à la fin du recueil une lumière qui met fin à la solitude du voyageur et donne à penser que l'espoir se trouve au bout de ce long chemin de souffrance. C'est la troisième fois que Goerne enregistre le Voyage d'hiver et lorsqu'on lui demande si rien n'a changé entre la première version enregistrée en 1996 (DS4395) et celle-ci, il nous répond que, si de manière générale, le premier enregistrement n'est jamais le plus complet, l'interprète doit déjà avoir une idée suffisamment précise de la manière dont il le conçoit pour ne pas avoir à se renier par la suite. Ce neuvième volume de la " Schubert Edition " clôt un périple schubertien de plusieurs années.