SYMPHONIE 4,5

Ces deux symphonies ont un point commun: elles ne comportent qu'un seul mouvement. Elles sont aussi le reflet de ce qui a été et qui n'est plus. En effet, la symphonie en tant que forme est passée de mode. Rien d'étonnant alors à ce que Silvestrov parle de sa Cinquième Symphonie comme d'une post-symphonie. Le travail de mémoire se poursuit par l'évocation sonore de compositeurs du passé: Prokofiev, Mahler, les Modernistes russes. On s'en doute, un climat nostalgique flotte sur cette musique par ailleurs des plus agréables à écouter. AG