La réalisation de "The Flicker" a été influencée par deux points essentiels dans l'histoire de Tony Conrad. D'une part ses études de neurophysiologie et neuroanatomie à Harvard, où il se familiarisa avec des domaines tels que les seuils de fusion du clignotement et la stimulation électrique intracérébrale; d'autre part son évolution, au début des années 1960, dans la musique minimaliste aux côtés de LaMonte Young au sein du Théâtre de l'Eternel Musique, groupe aussi composé de John Cale, Marian Zazeela et Angus McLise.
Uniquement composé de combinaisons de photogrammes blancs et noirs, 'The Flicker" propose au spectateur une expérience de psychophysiologie de la perception par une modulation de la lumière stroboscopique. Tout comme les travaux musicaux de Tony Conrad, ce film est une oeuvre statique. Le cinéaste délaisse le mouvement (la mélodie dans la musique, l'évolution narrative dans le film) pour exploiter, de manière minimaliste, les composantes des deux médiums.
Réalisation
Production
Fait partie du média suivant :
TONY CONRAD & MARIE LOSIER : THE FLICKER & DREAMINIMALIST
