WARPAINT

Deuxième disque (éponyme) pour les Californiennes de Warpaint après un The Fool (2011) assez remarqué. Trop sans doute pour que la présence de Nigel Godrich (producteur de Radiohead) et de John Frusciante ne jette un véritable soupçon sur leur " talent ". A nouveau bien entourées - c'est Flood qui s'y colle - ces filles de new-wave ajoutent une pincée de basse (façon HTRK) quasi dub et un zeste d'ampleur dans les synthés, mais continuent de danser seules, la tête contre un mur anthracite, l'humeur dans les guêtres élimées. Lestées d'une tension sexuée qui fait parfois défaut à leurs contemporains de XX desquels elles seront rapprochées, ces chansons s'apparent davantage sur la forme et le fond à de climats comateux voire anxiogènes où il fait bon s'abandonner, qu'à des hymnes définitifs et étincelant de mélancolie sublimée. (YH)

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