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Famille

Faire famille... autrement

Voici une médiagraphie pour explorer la notion de “faire famille” et pour témoigner à travers littérature et cinéma de la place qu’elle prend dans nos vies. Les films et les livres choisis, non sans mal tant la “question familiale” est complexe, transversale et protéiforme, ont pour vocation d’interroger la famille dans ses acquis et ses constructions, dans son évolution et sous toutes ses formes. Qu’elle soit de sang, de cœur, recomposée, queer, monoparentale, nucléaire, nombreuse, d’accueil, multiraciale, …aussi longtemps que la famille sera le reflet ou à la manœuvre d’une société en mutation, elle continuera à bénéficier de toute notre attention.
Famille

Audiovisuel

Alice Rohrwacher : Les merveilles (2014) – VM2961

Dans un village en Ombrie, un apiculteur d’origine germanique (joué par l’acteur flamand Sam Louwyck) vit à l’écart du monde avec sa femme et ses filles, dans une sorte de gynécée autarcique. Lorsqu’une assistante sociale accompagne Martin, un jeune adolescent délinquant qui va venir ivre à la ferme, et qu’elle leur demande « Qui est le chef de famille ? », leur réponse (« Tous ensemble ») ne rentre pas dans sa grille de lecture du monde. D’inspiration autobiographique (la cinéaste et sa soeur, l’actrice Alba Rohrwacher, sont les filles d’un violoniste allemand devenu apiculteur et d’une enseignante italienne qui ont vécu dans la campagne reculée), ce film qui combine merveilleusement réalisme et onirisme aborde déjà, comme dans Heureux comme Lazzaro quatre ans plus tard, la famille comme une sorte de collectif reclus mais non figé et ouvert à l’aventure. (PD)

La Famille en quatre leçons de philosophie (2013) – TF4942

En 2012, le journal Libération a initié une série de masterclass avec l’intervention de sociologues, de philosophes, d’historiens et de psychanalystes, sur le thème de la famille, un sujet qui nous concerne toutes et tous au quotidien, que l’on y soit inséré ou non. Pour analyser son évolution et les transformations qu’elle a connues, l’idée était de réfléchir aux questions de l’individu, de la différence des sexes ou du mariage d’amour, en apportant des éclairages philosophiques, sociologiques et psychanalytiques. Master class de François de Singly, Luc Ferry, Irène Théry et Élisabeth Roudinesco. [MR]

Matt Ross : Captain Fantastic (2016) – VC2043

Dans les immenses forêts du Nord-Ouest des États-Unis, un père éduque ses six enfants à l’écart du système social et scolaire, en contact direct avec la nature, entre méditations apaisées et violence assumée (entraînement aux techniques de combat, mise à mort d’un cerf au couteau comme rite de passage à l’âge adulte). La mère, présente juste sur une photo dans leur cabane, que l’on pourrait croire morte, se fait soigner en ville pour des problèmes de bipolarité. D’une facture très hollywoodienne (par exemple dans l’utilisation d’une musique très lyrique et « surlignante »), en partie en contradiction avec le message alternatif qu’il semble vouloir porter, le film entend amorcer une réflexion grand public sur les choix de vie des parents et les modèles d’éducation des enfants dans nos sociétés capitalistes. (PD)

Hélène Lapiower : Petite conversation familiale (1999) – TJ7081

Pendant sept ans, l’actrice et comédienne Hélène Lapiower (1957-2002) a filmé sa famille éparpillée en Belgique et aux États-Unis. C’est avec une petite caméra de touriste que sa grand-tante d’Amérique lui avait offerte, « à condition de ne pas en faire n’importe quoi », qu’elle filme cette famille de petits tailleurs juifs, dont les enfants se sont toutes et tous marié·e·s avec des Noirs, des Belges et des Arabes non juifs. Le sujet central du film apparaît rapidement : la rupture avec l’identité juive ; le poids d’une culture, d’une Histoire et d’une mémoire étant sans doute trop lourd à porter pour cette génération. [MR]

Bojina Panayotova : Je vois rouge (2018) – TJ5140

Après plus de vingt ans passés en France, la réalisatrice retourne en Bulgarie avec un soupçon vertigineux : et si sa famille avait collaboré avec la police secrète du régime communiste ? Ses grands-parents et son père étaient membres du Parti et personne, parmi leurs proches, ne venait d’une famille de victimes du régime. Visuellement inventive, cette enquête tragi-comique mêlant le film d’espionnage et le film de famille – au risque de faire voler en éclats les liens qui unissent la cinéaste à ses parents ! – tire parti de différentes sources : images d’archives (propagande) et de smartphones (technique du split screen), conversations via des écrans d’ordinateur, etc. [MR]

Anne Barth : L'Arbre de l'enfance (2017) – TN0640

La réalisatrice dresse le portrait familial de trois personnes aux parcours de vie très différents : Juliette qu’elle a suivie de ses 11 ans à ses 17 ans, des années de transformations et d’interrogations sur le monde ; Béatrice, mère d’une jeune fille, et Daniel, père de cinq enfants, témoignent quant à eux de ce qui, depuis leur enfance, continue d’exister dans leur vie d’adulte et par quelles transformations elle et lui ont dû passer pour vivre plus en harmonie. La pédiatre Catherine Gueguen, spécialisée dans le soutien à la parentalité, apporte un éclairage plus général sur la résilience possible et notre besoin d’empathie. [MR]

Crystal Moselle : The Wolfpack (2015) – TJ9850

Les six frères Angulo ont passé toute leur vie isolés de la société, enfermés avec leurs parents dans leur appartement du Lower East Side à Manhattan. Surnommés The Wolfpack (« la meute de loups »), ils ne connaissent que leur famille et n’ont pratiquement jamais quitté leur logement. Tout ce qu’ils savent du monde extérieur, ils l’ont appris dans des films qu’ils regardent de manière obsessionnelle et qu’ils recréent méticuleusement en fabriquant eux-mêmes accessoires et costumes. S’ils n’avaient eu cette passion du cinéma, ils n’auraient jamais pu tenir le coup… Jusqu’au jour où l’un d’eux échappe à l’emprise du père. [MR]

Eric Gravel : À plein temps (2021) – VA1564

Être mère célibataire relève-t-il de l’héroïsme ? On pourrait se poser la question devant À plein temps, second long métrage d’Eric Gravel. Né à Montréal mais oeuvrant à Paris depuis vingt ans, le réalisateur saisit, avec les outils du thriller et du film d’action, le quotidien d’une femme divorcée en charge de deux enfants, contrainte de faire quotidiennement la navette entre Paris et son domicile en province. À travers ce personnage pas toujours exemplaire, le lien maternel, tenu pour acquis, passe loin derrière les qualités surhumaines attendues d’une mère quand il s’agit de sauvegarder l’unité familiale. (CDP)

Arnaud et de Jean-Marie Larrieu : Le Roman de Jim (2024) – VR0856

Célibataire et enceinte, Florence rencontre Aymeric qui élève l’enfant comme s’il était de lui. Dix ans plus tard, le retour du père biologique le contraint à se retirer. Adapté du livre éponyme de Pierric Bailly, le film prend acte d’une situation inextricable « où chacun a ses raisons ». Centré sur le personnage d’Aymeric, un homme tendre et généreux comme on en voit peut au cinéma, le récit pose un point de vue empathique sur différentes configurations familiales. Si, sur le plan juridique, les liens du sang sont la racine même du foyer, de par leur potentiel de rupture et d’exclusion, ils ne l’emportent pas nécessairement sur un amour né du hasard. (CDP)

Romane Bohringer et Philippe Rebbot : L'Amour flou (2018) – VA1430

Difficile pour un couple qui se sépare de renoncer au foyer douillet qui s’est constitué autour des enfants. Incapables de s’y résoudre, Romane et Philippe décident d’emménager dans un appartement divisé en deux plateaux reliés par la chambre des enfants. Avec beaucoup d’humour, le film fait la chronique de cette expérience pas moins profitable sur le plan financier que folle si l’on en croit l’entourage. Dans un joyeux méli-mélo de réel et de fiction où chacun est amené à interpréter son propre rôle, le couple qui tente de préserver l’espace commun donne une ampleur bienvenue à la notion de famille. (CDP)

Delphine Lanson : Naître père (2012) - TJ6265

Pères, Jérôme et François souhaitent le devenir ardemment. Fruit d’une mûre réflexion, c’est en trio que leur projet de fonder une famille va pouvoir se matérialiser, là où la gestion pour autrui est légale et encadrée. Colleen, une Américaine, sera la mère porteuse. Les rencontres par Skype et en réel s’enchaînent au fur et à mesure que son ventre s’arrondit. Par-delà les continents et les discours formatés, ce premier opus de Delphine Lanson offre au spectateur un exemple de générosité et de confiance entre deux familles que les hasards de la vie vont faire se rencontrer. Bonus à découvrir absolument ! (MB)

Emilie Brisavoine : Pauline s'arrache (2015) - TJ6950

Ce premier film d’Emilie Brisavoine claque sous nos yeux et nous « arrache » d’une répétition de films familiaux sans aspérité. En filmant sa demi-soeur sur plusieurs années, la réalisatrice fait le choix de montrer l’émancipation progressive d’une jeune fille issue d’une famille atypique…où le magique côtoie le tragique. Un tourbillon permanent de jeux, de fêtes, mais aussi de rapports conflictuels fixés sur pellicules éparses, déploie une narration sous forme de kaléidoscope, comme un écho à cette famille baroque d’où se dégage en filigrane beaucoup d’amour… dans un environnement destroy et déjanté ! (MB)

Audio

Piotr Barsony : Papa porte une robe (2004) – LE0600

Album-CD - Dès 7 ans

Papa porte une robe est un album-CD illustré grand format qui allie diverses techniques artistiques (dessin, peinture, photo, collage). Il raconte l’histoire de Jo Cigale, boxeur de métier, qui vit seul avec son fils, Gégé. Suite à un mauvais coup, il ne peut plus boxer. Grâce à son exceptionnel jeu de jambes, et pour subvenir aux besoins de son fils, Jo enfile robe et perruque et devient danseuse de music-hall. Un beau jour, son mal de tête lui fait oublier de retirer sa robe… Avec un petit clin d’oeil à l’un et l’autre contes de Perrault et de La Fontaine, cette histoire musicale aborde avec originalité les thèmes du genre et du conformisme au sein d’une famille. (ND)

Bibliographie

« Nos enfants, nous-mêmes - Manuel de parentalité féministe »

Lucie Beguin, Perrine Benoist, Goundo Diawara, et al., Hors d’Atteinte, 2024, 367 p.

Ouvrage incontournable dans la même lignée que le classique féministe “Notre corps, nous-mêmes”, “Nos enfants, nous-mêmes”, publié pour la première fois aux États-Unis en 1978 et adapté en français en 1980 est un grand “livre-source où puiser à différents moments de la vie”. De l’accouchement à l’adolescence en passant par la PMA, la coparentalité ou les violences faites aux enfants, ce guide de parentalité féministe fournit des réflexions et des outils concrets en s’appuyant sur les expériences de très nombreux parents et personnes accompagnant des enfants. (adaptation résumé éditeur)

Nos enfants

« Faire famille autrement »

Gabrielle Richard, Binge Audio Éditions, (la collection sur la table), 2022, 159 p.

Si ce quatrième titre de la collection La collection sur la table de Victoire Tuaillon a pour but d’informer toute personne en désir de parentalité queer, il permet aussi de bazarder une fois pour toutes l’idée selon laquelle le modèle de famille standard, hétérosexuelle et nucléaire, serait le seul possible. Par les témoignages recueillis auprès d’une quarantaine de familles qui vivent des parentalités queers, la sociologue Gabrielle Richard appelle à une dé/reconstruction de la notion “faire famille”, pour en élargir et multiplier les voies, plus créatives et émancipatrices. (ov)

Faire famille autrement

« L'Autre Fille »

Annie Ernaux, Éditions Nil, (Les Affranchis), 2022, 73 p.

Dans la collection “Les Affranchis » où il est demandé aux auteurices “d’écrire la lettre que vous n’avez jamais écrite”, Annie Ernaux s’adresse à l’autre fille, une soeur aînée morte de maladie à 6 ans, deux ans avant sa propre naissance et dont elle apprend l’existence au hasard d’une conversation entre adultes. Que faire de la place que prend une soeur inconnue et dont les parents disent qu’elle était “une fillette plus gentille”, que pèse un secret de cette ampleur dans une famille, comment vivre avec la pensée qu’il “fallait que l’une meure pour que l’autre vive” ? (ov)

L'autre fille

« Familles queers: Récits et célébrations »

Marianne Chbat, Éditions du Remue Ménage, 2025, 200 p.

Ce livre donne la parole à plus d’une trentaine de familles qui confient leurs réussites, leurs deuils et les embûches auxquelles elles ont fait face. Elles sont toutes uniques, mais toutes ont fait preuve de créativité et d’agentivité. Un ouvrage qui souhaite offrir des représentations nouvelles et diversifiées afin que les futures familles queers puissent mieux se voir, mieux s’inventer.(Résumé éditeur)

Familles Queers

« Quartier lointain »

Jiro Taniguchi, traduit du japonais par Frédéric Boilet, Casterman, (Écritures), 2017, 405 p.

Il suffit d’une soirée un peu arrosée pour que Hiroshi Nakahara, homme d’affaires tokyoïte d’une cinquantaine d’années et père de famille se réveille un matin dans sa ville natale, dans la peau de l’ado de 14 ans qu’il était à l’époque. Les souvenirs se nuancent d’une nouvelle teinte avec le regard adulte qu’il lui est permis de porter sur son enfance et sa famille : revivre des instants chéris mais aussi le départ inexpliqué de son père. Avec nostalgie et douceur, le maître du manga traite de nos choix de vie, de nos blessures d’enfance et de consolations, esquisses de futures réparations. (ov)

Quartier lointain

« Le Temps où nous chantions »

Richard Powers, traduction par Nicolas Richard, Cherche-Midi, 2013, 765 p.

Cette fresque magistrale qui couvre un demi-siècle d’histoire américaine, raconte, dans les convulsions d’une époque et au rythme d’une bande-son omniprésente, l’histoire de la famille Ström. On est en 1939. Tout commence le jour du discours de Martin Luther King, dans la foule une jeune femme noire et un jeune homme juif allemand se rencontrent. Un mariage et trois enfants plus tard, l’histoire se fragmente et suit les trajectoires des membres de la famille, leur quête d’identité et de réconciliation dans une Amérique qui n’en finit pas avec la question raciale. (ov)

Le Temps où nous chantions

« Une poupée en chocolat »

Amandine Gay, La Découverte, (Cahiers libres), 2021, 364 p.

À partir de son expérience personnelle de fille née sous x, adoptée au sein d’une famille blanche, Amandine Gay offre une vision kaléidoscopique de la question de l’adoption transraciale et transnationale. À partir de notions telles que le fardeau narratif, la constellation de l’adoption ou la justice reproductive, elle invite les adultes adoptées à reprendre de l’agentivité sur leur propre histoire. À l’intersection des luttes, cet essai autobiographique aussi intime que documenté, questionne les rapports de pouvoir et de domination, la filiation et comment faire famille aujourd’hui. (o.v.)

Une poupée en chocolat

« L'Espace d'un an »

Becky Chambers, traduit de l’anglais par Marie Surgers, L’Atalante, (La dentelle du cygne), 2022, 443 p.

Il faut embarquer à bord du Voyageur, vaisseau destiné à créer des tunnels spatiaux, et vivre pendant un an en compagnie de l’équipage le plus multi-espèces qui soit, humains, reptiles, intelligences artificielles, amphibiens… Becky Chambers comme dans “Apprendre, si par bonheur” a le don de nous transposer dans des univers où le dialogue inter-espèces et la rencontre priment sur l’action. Dans ce premier tome d’une série de trois, elle invite à se frotter à l’altérité, à faire famille avec celleux que l’on choisit, et à travers son approche queer nous donne somme toute accès à un futur désirable. (ov)

L'espace d'un an

« La faille »

Blandine Rinkel, Stock, (Bleue), 2025, 238 p.

Avec cet essai, Blandine Rinkel pose un regard critique sur cette construction sociale normée qu’est la famille. Un modèle ambivalent qui peut se révéler être à la fois un foyer rassurant et une prison étouffant l’émancipation de l’individu. Dès lors, qu’en est-il de celui qui sort des carcans ? Existe-t-il d’autres liens à explorer ? L’auteure fait résonner ses réflexions personnelles avec des éléments autobiographiques mais aussi de nombreuses références cinématographiques et littéraires. (m.c.)

La faille

« Le Roman de Jim »

Pierric Bailly, POL, (Fiction), 2021, 256 p.

Le roman de Jim, publié en 2021, est un roman dans lequel l’auteur, Pierric Bailly, développe de manière bouleversante la thématique de la paternité. L’histoire, qui a pour toile de fond le Jura, est racontée par Aymeric et retrace une trentaine d’années de sa vie au cours desquelles il se lie à Florence, alors enceinte de Jim. Aymeric revêt spontanément le rôle de papa pour l’enfant jusqu’à ce que réapparaisse Christophe, le père biologique de Jim… (m.c.)

Le roman de Jim

« L'Arabe du futur : Une jeunesse au Moyen-Orient (1978-1984) »

Scénario et dessin de Riad Sattouf, 2014, 158 p.

Succès critique dès sa publication en 2014, l’Arabe du Futur est un roman graphique autobiographique réalisé par Riad Sattouf. Le bédéaste y raconte avec humour, sans pour autant occulter le caractère tragique de certaines situations, sa jeunesse, dès la fin des années 70, entre la France et le Moyen-Orient. Dans le premier volet de ce cycle de 6 tomes, image du père, contexte géopolitique et contraste entre les cultures transparaissent sous le prisme de son regard d’enfant et de la vie quotidienne de sa famille. (m.c.)

L'arabe du futur

« Famille nombreuse »

Chadia Loueslati, Marabout, (Marabulles), 2017, 191 p.

Dans ce roman graphique, Chadia Chaïbi Loueslati raconte l’histoire de sa famille arrivée en France après avoir quitté la Tunisie au début des années 60. L’auteure, sixième enfant d’une fratrie de 11 frères et soeurs, montre le quotidien joyeux de cette famille nombreuse issue de l’immigration. Sur le ton de l’humour et avec légèreté, les anecdotes évoquent, entre autres, l’intégration des parents et des enfants, les différences culturelles ou encore les clichés associés aux grandes familles. (m.c.)

Famille nombreuse

« Déracinée - Soledad et sa famille d'accueil »

Tiffanie Vande Ghinste, La boîte à bulles, 2021, 128 p.

Dans ce roman graphique aux couleurs vives , Tiffanie Van de Ghins te dépeint le quotidien d’une famille d’accueil à travers les moments de joie partagés mais aussi les difficultés auxquelles font face chacun de ses membres. Notamment le jour où Soledad, suite à une décision de la juge aux familles, repart vivre chez sa mère biologique… Au-delà du récit, l’auteure évoque également le cadre légal belge, ses manquements ainsi que les problèmes émotionnels rencontrés chez les enfants placés. (m.c.)

Déracinée

« Dans la forêt »

Jean Hegland, traduit de l’anglais (États-Unis) par Josette Chicheportiche, Gallmeister, (Nature writing), 2017, 300 p.

Jean Hegland signe en 1996 un roman initiatique et d’anticipation aux thématiques très actuelles. L’oeuvre questionne à la fois le rapport de l’humain à la nature, la société de consommation mais aussi les relations intrafamiliales. Dans un futur proche, la civilisation s’est effondrée. Après la disparition tragique de leurs parents, Nell, passionnée de lecture, et Eva, danseuse aguerrie, se retrouvent seules dans la maison familiale nichée au coeur de la forêt. Dès lors, elles seront amenées à la redécouvrir afin d’assurer leur survie… (m.c.)

Dans la forêt


Une biblio-médiagraphie réalisée par Médiathèque Nouvelle en association avec la bibliothèque d'Auderghem.

La bibliographie a été sélectionnée et rédigée par Matilda Cocciasecca et Oxyne Vercammen, bibliothécaires (excepté Familles queers).

La médiagraphie, sélectionnée par Médiathèque Nouvelle, a été rédigée par Catherine De Poortere, Nathalie Droeshaut, Philippe Delvosalle, Manu Bollen et Marc Roesems.

Pour toute information : contenu@mediatheque.be

Illustration : Les Merveilles d'Alice Rohrwacher

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