Prince | Médiagraphie

Prince, Dirty Mind (Warner Bros, 1980) KP7903

Après For You (1978) et Prince (1979), deux premiers albums qui posent les bases de son univers sans encore en révéler toute la portée, Prince enregistre Dirty Mind dans un studio spartiate près du lac Minnetonka. Salué par la critique mais peu diffusé à la radio, il devient pourtant un moment charnière dans sa carrière. Minimaliste et audacieux, il mêle funk, rock, R&B et sons électroniques. Les textes sexuels choquent l’Amérique puritaine. L’imagerie androgyne et provocatrice de Prince s’impose. Dirty Mind devient le premier manifeste de son identité artistique, annonciateur de son désir de brouiller les codes de genre et de sexualité.

Prince, 1999 (Warner Bros, 1982) KP7906

Animé d’une frénésie créatrice, en 1982, Prince signe, produit et joue presque tout seul le double album 1999. Un disque sur le sexe, le plaisir et l’apocalypse, miroir des angoisses de son époque. Le désir y devient une échappatoire, un antidote mystico-érotique aux peurs du temps. Grâce à la boîte à rythmes Linn LM-1 et aux synthés Oberheim, il façonne un électro-funk froid et minimaliste, fait du sexe un moteur spirituel et transforme la répétition en transe. Les singles 1999 et Little Red Corvette séduisent les radios pop et propulsent Prince du statut d’artiste underground à celui de superstar.

Prince & The Revolution, Purple Rain (Warner Bros, 1984) KP7972

La genèse de Purple Rain commence le 3 août 1983, lorsque Prince & The Revolution donnent un concert surprise au First Avenue, à Minneapolis. Ce soir-là, les fans découvrent en live des titres inédits comme Let’s Go Crazy, Computer Blue ou Purple Rain. À la dernière minute, Prince loue un studio mobile pour capturer la magie de la performance, qui formera le cœur de l’album. Conçu en parallèle du film, chaque morceau raconte une histoire, comme un long vidéoclip. Pop, funk, rock, ballades incendiaires et sensualité se mêlent avec humour et spiritualité, dans un équilibre parfait. Sorti le 25 juin 1984, l’album se vend à plus de 20 millions d’exemplaires, remporte l’Oscar de la meilleure bande originale et propulse Prince au rang d’icône mondiale.

Prince, Around the World in a Day (Warner Bros, 1985) KP7908

À peine dix mois après le raz-de-marée Purple Rain, Prince prend tout le monde à contre-pied. Avec Around the World in a Day, il quitte la démesure pour la rêverie, troquant la scène électrique contre un voyage psychédélique. Inspiré des Beatles et des musiques orientales, il tisse une pop baroque, colorée et insaisissable. Raspberry Beret brille comme une sucrerie pop au milieu d’un album libre et surprenant. Prince y affirme son indépendance absolue : créer sans contrainte, suivre son instinct. Un disque ambitieux, traversé par la folie douce d’un génie en pleine métamorphose.

Prince and the Revolution, Parade (Warner Bros, 1986) KP7909

L’un des albums majeurs de Prince, Parade est la bande originale qui accompagne le film « Under the Cherry Moon », tourné en noir et blanc. Chef-d’œuvre aux sonorités funk, jazz et pop, il est porté par des hits intemporels comme Kiss, Girls & Boys, Mountains et le magnifique Sometimes It Snows in April. Prince y joue la majorité des instruments, fusionne habilement différents styles et y exprime toute sa créativité. Une œuvre élégante, sensuelle et expérimentale, reflet d’un artiste à son apogée, androgyne et visionnaire.

Prince, Sign o’ the Times (Warner Bros, 1987) KP7964

Double album culte, considéré comme son œuvre la plus aboutie. Prince mélange funk, gospel, rock psychédélique et ballades soul dans une fresque éclectique. Le titre éponyme, sombre et engagé, aborde la guerre, le sida et la pauvreté. D’autres morceaux célèbrent la sensualité (If I Was Your Girlfriend) ou la fête (U Got the Look). Sign o' the Times s’est rapidement imposé comme une référence et le sommet artistique de Prince, une œuvre à la fois politique, intime et expérimentale.

Prince & The New Power Generation, Diamonds and Pearls (Warner Bros, 1991) KP7934

Premier album avec son nouveau groupe, The New Power Generation, Diamonds and Pearls marque un virage vers une esthétique plus pop et accessible. Porté par des tubes radiophoniques comme Cream et Gett Off, le disque conserve pourtant un groove funk luxueux. Malgré son succès commercial, l’un des plus importants de sa carrière, l’album reste souvent perçu comme le parent pauvre de sa discographie, jugé trop commercial. Pourtant, Diamonds and Pearls mérite qu’on s’y attarde, car pour la première fois, Prince explore sans complexe une autre direction lui permettant de toucher une nouvelle génération d’auditeurs et d’auditrices.

Love Sign (Formerly known as Prince), The Gold Experience (Warner Bros, 1995) KL9272

Cet album marque la période où Prince s’oppose à Warner et adopte son célèbre symbole comme nom. Il alterne morceaux funk explosifs et ballades sensuelles, et contient le tube The Most Beautiful Girl in the World, qui sera son dernier grand succès mondial. Entamé au printemps 1994, le projet subit de nombreux retards, liés aux hésitations de la maison de disques et aux incessants changements de tracklisting décidés par Prince. Certains titres souffrent d’une production inégale, mais l’album explore des thèmes chers à l’artiste : sexualité (P. Control), trahison sentimentale (Eye Hate U).

Prince, Musicology (Columbia, 2004) KP7963

Après une série d’albums diffusés à l’international par des distributeurs et grossistes indépendants, et plus d’une trentaine de chansons mises en ligne sur son site, Prince conclut un accord avec Columbia/Sony BMG pour assurer une distribution mondiale de son nouvel album studio. Au début des années 2000, il revient sur le devant de la scène avec Musicology, un funk sobre et élégant, hommage à ses racines. L’album est accompagné d’une tournée triomphale et impose à nouveau Prince comme un artiste incontournable, capable de séduire critique et public après plusieurs années d’expérimentations plus confidentielles.

Prince, Piano and a Microphone 1983 (NPG RECORDS, 2018) KP7973

Piano & A Microphone 1983 est un album posthume de Prince, un document unique sur le processus créatif de l'artiste, qui tient surtout de l’improvisation et de la recherche. Ce disque présente neuf sessions inédites en piano-voix, enregistrées en 1983 pendant une répétition à Paisley Park, son home studio du Minnesota. On découvre ainsi Prince au travail à travers des pépites intimistes, feutrées et brutes, avec des morceaux tels que 17 Days, Purple Rain, Strange Relationship, International Lover ou encore la reprise de A Case Of You de Joni Mitchell. Un témoignage rare et unique du génie intemporel du « Kid of Minneapolis ».

James Brown, Star Time (Polydor, 1991) KB7155

Prince a toujours revendiqué James Brown comme modèle. Du funk extrêmement précis et maîtrisé, des breaks millimétrés et une énergie scénique inégalée : tout rappelle le « Godfather of Soul ». L’héritage de Brown est visible jusque dans les performances live de Prince, où discipline et improvisation se conjuguent. Cette compilation en quatre CD résume l’essence du funk dont Prince sera l’un des plus brillants héritiers.

Jimi Hendrix, Are You Experienced (Reprise, 1967) XH466E

Dans sa manière de faire chanter la guitare et de lier virtuosité à sensualité, Prince prolonge le génie d’Hendrix. Les rapprochements sont nombreux : même intensité électrique, même charisme androgyne, même liberté stylistique. Hendrix a ouvert la voie d’une hybridation entre rock et culture afro-américaine, que Prince reprendra avec sa propre esthétique, en l’inscrivant dans l’ère MTV et de la pop des années 1980.

Sly & the Family Stone, There’s a Riot Goin’ On (Epic, 1971) KS4225

There's a Riot Goin' On, sorti en 1971, est un album culte de Sly & The Family Stone. Cinquième opus du groupe, il succède au succès de Stand ! et reflète une période troublée pour Sly Stone, en proie à la drogue et à la paranoïa. Fusion de funk et de rock psychédélique, il fait suite à leur performance légendaire à Woodstock en 1969. Comme Sly, Prince brouille les frontières raciales et sexuelles au sein de ses groupes. Cet album sombre et politique utilise le funk comme critique sociale, un héritage que Prince reprend dans l’un de ses disques les plus engagés, Sign o’ the Times.

Funkadelic, One Nation Under a Groove (Charly groove, 1978.) KF8600

Le groupe Funkadelic de George Clinton a été pionnier du funk psychédélique à la fin des années 60 et dans les années 70, mêlant funk, rock, soul et mythologie cosmique de façon théâtrale et expérimentale. Prince s’en est largement inspiré dans la construction de son univers : funk groovy, solos de guitare psyché, arrangements soul et R&B, esthétique visuelle extravagante et androgyne. Pour s’en apercevoir, comparez Sexy Dancer (Prince, 1979) avec One Nation Under a Groove (Funkadelic, 1978). Prince a souvent cité George Clinton comme une influence majeure. Il a travaillé avec lui dans les années 90 et soutenu plusieurs membres de la P-Funk Family.

Stevie Wonder, Songs in the Key of Life (Motown, 1976) KW8914

Stevie Wonder a eu une influence majeure sur Prince, qui a largement puisé dans son style vocal, ses arrangements et ses harmonies. Songs in the Key of Life est une œuvre riche qui mélange soul, funk, pop et jazz-rock. Avec Innervisions, l’album est considéré comme l’un des chefs-d’œuvre de Stevie Wonder. L’opus contient des classiques comme Sir Duke, Isn't She Lovely ?, I Wish, ou encore Pastime Paradise. Tout comme Wonder, Prince fut un prodige dès son jeune âge. Il composait, jouait et produisait sa musique tout en explorant sans cesse de nouvelles sonorités.

Joni Mitchell, Hejira (Asylum, 1976) XM652H

Prince admirait profondément Joni Mitchell et voyait en elle une parente artistique, une auteure-compositrice indépendante, refusant les étiquettes, capable d’allier intimité et universalité. Hejira, construit autour de la basse de Jaco Pastorius, explore des territoires harmoniques complexes et une écriture introspective. Cette liberté créative, entre jazz et folk, a inspiré Prince à dépasser les genres et à revendiquer son autonomie artistique.

The Time, What Time Is It? (Warner Bros, 1982) KT5221

Projet satellite de Prince, The Time est mené par son ami Morris Day, mais c’est bien Prince qui tire les ficelles en coulisses. Mentor et architecte sonore, il écrit et produit la majorité des morceaux, façonnant le célèbre « Minneapolis Sound » dans une version plus festive et accessible. Bien qu’ils soient crédités pour leur contribution, les membres du groupe y jouent rarement, Prince assure la plupart des instruments, tandis que Morris Day se charge de la batterie sur la moitié des titres. Ce dernier et le groupe apparaissent également dans le film Purple Rain, interprétant entre autres les titres Jungle Love et The Bird.

André Cymone, Livin’ In the New Wave (BIG BREAK RECORDS, 1982) KC9835

Livin' In The New Wave est le premier album solo d’André Cymone, ancien bassiste et ami proche de Prince. Né à Minneapolis, Cymone a grandi en musique aux côtés de Prince, jouant avec lui dans les groupes Grand Central et Champagne avant que Prince ne signe chez Warner Bros. Dans l’ombre du triomphe de 1999, Cymone se lance en solo, embrassant la vague funk électronique naissante. L’album oscille entre tubes groovy (Kelly's Eyes, Livin' In The New Wave) et ballades R&B/funk (Baby Don't Go, All I Need Is You).

Sheila E., The Glamorous Life (Warner Bros, 1984) KS2402

Batteuse et chanteuse, Sheila E. est une proche collaboratrice de Prince. Celui-ci écrit et produit son premier album, dont le titre The Glamorous Life devient un hit. Prince a lancé et façonné plusieurs carrières autour de lui, en transmettant sa recherche et son esthétique hybride. Sheila E. reste l’une des figures emblématiques de son univers, à la fois muse et partenaire musicale.

Compilation, Purple Snow: Forecasting The Minneapolis Sound (Numero Group, 2013) K 7364

À la fin des années 1970, Minneapolis, loin des grands foyers traditionnels de la musique afro-américaine, voit émerger un son singulier et résolument moderne. Ni vraiment funk, ni tout à fait rock ou R&B, ce style hybride, synthétique et provocateur, annonce un nouveau chapitre de la musique pop américaine. Purple Snow: Forecasting The Minneapolis Sound raconte cette genèse. Avant Prince, il y avait déjà une effervescence locale : des groupes méconnus, des labels confidentiels, des studios comme Cookhouse, Moonsound ou Sound 80, et des musiciens brillants comme Jimmy Jam, Terry Lewis, André Cymone, Sue Ann Carwell ou Cynthia Johnson. C’est dans cette scène underground, métissée, compétitive, créative, que Prince a grandi, trouvé ses influences, ses collaborateurs, et construit sa vision sonore.

Bibliographie:

Prince : life & Times

Jason Draper

Paris : Éditions Place des Victoires, 2010

Publié dans la cinquantième année du chanteur, ce documentaire biographique illustré est à l’image de Prince : hors-format, éclectique et prolifique ! En deux-cent-quatre pages d’amples dimensions - certaines se dépliant en volets - Jason Draper retrace en long et en large les détails d’un parcours fait de hauts et de bas artistiques et personnels : 39 albums qui oscillent entre soul, funk, soul, rock et pop, un écartèlement sexualité-spiritualité, des rapports tempétueux avec l’industrie du disque… Une chronique passionnée, mais sans complaisance vis-à-vis de certains égarements ou errances du « Kid de Minneapolis ».

(D.d.L.)

Prince : le dictionnaire

Christophe Geudin & Frédéric Goaty

Bègles : Le Castor Astral, 2010

C’est une mission périlleuse que Christophe Geudin et Frédéric Goaty ont accomplie avec brio : canaliser la personnalité débridée de Prince Rogers Nelson dans le carcan d’un dictionnaire ! Non seulement leur ouvrage épingle le « b à ba » de la carrière du chanteur et en recense à la lettre les jalons classiques (lieux, albums, chansons…), mais quelques mots-clés extra y font également une entrée remarquée : Faces B, Paroles, Politique, Projets avortés...Des rubriques d’autant plus intéressantes que, sous un ton allègre, les deux auteurs font preuve en la matière d’une connaissance encyclopédique.

(D.d.L.)

The Beautiful Ones : mémoires inachevées

Prince & Dan Piepenbring

Paris : Robert Laffont, 2019

Des innombrables publications qui lui sont consacrées, The Beautiful Ones est la seule pour laquelle Prince a personnellement pris la plume. C’est un de ses fans, Dan Piepenbring, qui fut choisi pour l’aider à mener ce chantier à bien. Son idole lui confirma la collaboration dans l’ascenseur où il mourra trois mois plus tard, en avril 2016… Sur base du matériel réuni jusque là (écrits, notes d’entretiens, ephemera, scénario inédit, photos d’archives…), le journaliste finalisera ces mémoires posthumes en tentant de rester fidèle à l’esprit du projet initial : une écriture en symbiose et un hommage à la mère de l’artiste.

(D.d.L.)

Prince : en BD

ScénariosTony Lourenço , dessins Joël Alessandra… [et al.]

Rouen : Petit à Petit, 2021

Structure Rouennaise spécialisée dans le docu-bd, les éditions Petit À Petit comprennent notamment une importante collection consacrée aux légendes pop-rock. Pour ce volume consacré à Prince, tandis que seize dessinateurices se sont partagé le crayon (ou la tablette graphique) pour illustrer les multiples facettes du créateur de Purple Rain, un seul, Tony Lourenço, a tenu le stylo (ou le clavier) pour assurer la cohérence scénaristique de ces différentes tranches de vie. Bien que frisant parfois l’apologie, l’ensemble constitue une efficace introduction à la « mythologie princière » (l’imagerie sexuelle, Paisley Park, The Vault…)

(D.d.L.

Black Album

Hanif Kureishi

Paris, Christian Bourgeois, 1996

Le titre du roman de Hanif Kureishi (qu’on connaît aussi pour Le Bouddha de banlieue et My Beautiful laundrette) est emprunté au mythique « the black album » de Prince. Ce disque, qu’il voulait initialement sortir incognito, fut retiré de la vente une semaine avant son lancement. La légende dit qu’une vision mystique sous ecstasy du musicien a précipité cette décision. C’est aussi entre musique et religion que balance le héros du roman, un étudiant pakistanais fan de rock et amoureux d’une professeur de littérature tout en étant lié à des musulmans intégristes en guerre contre ces symboles de l’occident.

(F.d.H.)

Armageddon Rag

George R. R. Martin

Paris : Denoël, 2012

Nous restons dans la veine des romans en lien avec la musique. George R. R. Martin, mondialement connu pour sa saga Le trône de fer (et son adaptation sous le nom de Game of thrones) s’est essayé au genre avec Armageddon Rag qui mêle fantastique et rock n’roll. On y suit l’enquête d’un écrivain de la contre-culture hippie sur l’assassinat, en plein concert, du chanteur d’un célèbre groupe de rock, les Nazgûl. L’histoire du groupe, sa réformation et le sombre secret qui se cache derrière sont l’occasion d’une réflexion sur les idéaux perdus, au milieu des années 80, de la scène musicale des années 60.

(F.d.H.

Nick Hornby

Paris : Plon, 1997

La liste des cent blackout sessions est l’occasion de convoquer Rob, l’antihéros de Haute Fidélité de Nick Hornby. L’auteur, connu pour Carton jaune et About a boy, aime ancrer ses romans dans la culture populaire. Nous suivons ici un disquaire londonien, balloté entre tourments sentimentaux et obsession musicale. Rob, suite à une nouvelle déception amoureuse, établit un top 10 de ses ruptures et revient sur les albums ayant émaillé les moments importants de sa vie. Avec humour et sincérité, Hornby dissèque l’immaturité affective de son personnage, alternant entre playlist pop et introspection.

(F.d.H.)

Prince: (1958-2016)

Mobeen Azhar, préface de Philippe Manœuvre

Paris : Gallimard, 2016

Mobeen Azhar, à l’origine de ce livre richement illustré, est un journaliste, présentateur et réalisateur anglais. Il a produit de nombreux documentaires primés pour la BBC sur des sujets allant du terrorisme à l’exploitation sexuelle en passant par la religion et la culture queer. Parallèlement, il est un immense fan de Prince. Pour ce livre, il a rencontré et interviewé de nombreuses personnes de son entourage, ses amis d’enfance et ses musiciens les plus proches. Le résultat est un kaléidoscope d’anecdotes et de courtes vignettes qui peignent un portrait intime et passionnant de l’artiste.

(F.d.H.

Une médiagraphie réalisée par Dany Ben Felix (Médiathèque Nouvelle), et par l'équipe de la bibliothèque Hergé à Etterbeek, François de Hemptinne, Daniel de Loneux, sur une idée originale de Xavier Daive (Atelier 210)