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The Creatures : post-punk à Hawaï

Une médiagraphie accompagnant la Blackout Session de l’atelier 210 consacrée à l'album Feast des Creatures

Le groupe Siouxsie & the Banshees est né des retombées de l’explosion punk londonienne. Membres du « Bromley Contingent », l’entourage et fan-club des Sex Pistols, la chanteuse Siouxsie et le bassiste Steven Severin vont monter sur scène avant de savoir jouer. En 1981, pendant l’enregistrement de Juju, le quatrième album du groupe, la chanteuse et son compagnon, le batteur Budgie, commencent à écrire des morceaux en duo, utilisant uniquement la combinaison des percussions avec la voix. Le projet va s’appeler The Creatures et évoluer en marge du groupe. En 1983, après un premier mini-album, ils décident d’enregistrer un disque à l’étranger, dans un environnement nouveau, et choisissent, au hasard, de partir pour Hawaï. Ils vont y réaliser une musique très éloignée de leur style habituel, le post-punk gothique y fait place à l’exotica et à une forme minimaliste de chanson, avant-gardiste et décalée.
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Sex Pistols – Never Mind The Bollocks (1977)

Manipulation, provocation, coup de génie, cet album a failli ne pas être publié. Effrayé par les scandales qui poursuivent le groupe, orchestrés par leur manager Malcolm McLaren ou simplement amplifiés par la presse conservatrice, le label EMI déchire leur contrat. La seule maison de disques à encore vouloir d’eux est Virgin qui sort leur premier et unique album en 1977. La carrière des Sex Pistols aura à peine duré trois ans et finira lamentablement avec le départ de Johnny Rotten et la mort par overdose de Sid Vicious. La légende veut toutefois que des dizaines de groupes punks se soient formés dès la sortie de leurs concerts.

Generation X - Generation X (1978)

Le Bromley Contingent est le nom inventé par la journaliste Caroline Coon, du Melody Maker, pour désigner l’entourage des Sex Pistols, parmi lesquels plusieurs étaient originaires de Bromley, un faubourg de Londres. Ce groupe suivait les Pistols dans leurs concerts, mais aussi leurs apparitions médiatiques. Certains étaient notamment présents lors de la célèbre interview piège durant laquelle le présentateur Bill Grundy poussa (assez aisément) les punks à déborder et à jurer à l’antenne. Dans ce contingent figuraient entre autres Siouxsie, Steve Severin, et Billy Idol, chanteur de Chelsea, puis de Generation X.

Siouxsie & The Banshees : The Scream (1978)

Le premier album de Siouxsie & the Banshees est un concentré des idées du groupe à cette époque. Leur volonté était de profiter de la liberté offerte par le punk pour rejeter les clichés du rock. Ils ont ainsi dressé une liste de choses à éviter à tout prix : les solos de guitare, les roulements de batterie, les textes machistes, etc. Le groupe rejette également une virtuosité dont il n’était de toute façon pas encore capable. Leur inspiration est alors Can, les Beatles ou Captain Beefheart, et ils cherchaient un son « entre le Velvet Underground et la scène de douche du Psychose d’Hitchcock ».

Public Image Limited – Flowers Of Romance (1981)

La parenthèse du punk a été de courte durée. Certains groupes se sont enlisés dans un rock’n’roll passéiste et simpliste, d’autres ont cherché l’« après-punk ». Le mouvement post-punk est par définition avant tout une galaxie de formations ayant pour seul point commun l’envie de ne pas faire comme tout le monde. Le leader des Sex Pistols lui-même prendra de la distance par rapport au punk et développera dans son nouveau groupe, Public Image Limited, une musique beaucoup plus expérimentale, tout en gardant une attitude confrontationnelle. Ce troisième album est sans doute le plus anti-commercial.

The Cure : Faith (1981)

Durant l’année 1979, Siouxsie & the Banshees étaient accompagné pour la tournée de l’album Join Hands par une jeune formation qui faisait leurs premières parties : The Cure. Lorsque le guitariste John McKay quitta les Banshees entre deux dates, c’est le leader des Cure, Robert Smith, qui le remplaça temporairement, jouant chaque soir un double concert. Il raconte que son passage par le groupe a changé complètement son approche de la musique et les albums suivants des Cure prendront une tonalité plus gothique, plus sombre, comme sur ce troisième album Faith, qui divisera la critique.

Virgin Prunes – If I die I die (1982)

On peut voir le groupe irlandais Virgin Prunes comme un bon exemple de la frange la plus expérimentale et avant-gardiste du rock gothique. Plutôt qu’une simple mélancolie ou une certaine morosité, le groupe a développé une musique et une scénographie explorant les recoins les plus profonds de l’aliénation et de la désolation. Sur base d’une musique néo-primitive, leurs textes abordaient de front les tabous de la société irlandaise, la violence domestique, l’homosexualité et les abus de l’Église catholique. Leur premier album If I die I die est produit par Colin Newman, de Wire.

Siouxsie & The Banshees : A Kiss In The Dreamhouse (1982)

Pour leur cinquième album, Siouxsie & the Banshees a délibérément changé de direction musicale pour produire une œuvre à la fois plus psychédélique et plus ambitieuse. Le groupe avait déjà expérimenté des instrumentations inhabituelles pour le rock de l’époque - xylophone, marimba, synthétiseurs – mais cette fois, il voulait des cordes. Outre les violons et violoncelles invités, on trouve aussi des flûtes, des cloches, des carillons et des techniques innovatrices d’overdub et de boucles de bande magnétique. Plusieurs des pistes explorées seront plus tard développées par les Creatures.

The Creatures : Feast (1983)

La légende veut que les Creatures aient choisi d’aller enregistrer leur premier album à Hawaï après avoir pointé l’île à l’aveugle sur une carte du monde. Leur envie était de trouver un environnement nouveau, loin de Londres, pour inventer une musique différente de leur style habituel. La base était une combinaison minimaliste des percussions de Budgie avec la voix de Siouxsie. Les premiers essais vont s’enrichir sur place du son des marimbas, d’enregistrements de la nature et d’un chœur traditionnel hawaïen, tandis que les textes vont mélanger la science-fiction de J. G. Ballard avec une sensualité tropicale.

Hawaiian Drum, Dance, Chants : Sounds Of Power In Time (1923-89) - MZ6532

Les nouvelles compositions des Creatures s’inspirent de leur environnement, l’océan et la nature d’Hawaï, mais aussi dans une certaine mesure de la musique traditionnelle polynésienne. Si la musique la plus connue à l’extérieur de l’île est la musique pour guitare hawaïenne popularisée au début du xxe siècle par des musiciens comme Sol Ho’opi’i, le répertoire authentique est avant tout constitué de chants accompagnés de percussions. Ce disque du label Smithsonian Folkways présente des récitations de poésie mele, accompagnées de tambours pahu et de danse hula, enregistrées entre 1923 et 1989.

Legends Of Falsetto MZ6550

Très éloigné de la voix rauque et profonde de Siouxsie, le ka leo li’ekei’e est une forme de chanson traditionnelle hawaïenne qui utilise le chant en falsetto et une technique appelée ha’i, proche du yodel. Son origine est disputée, il serait polynésien, ou aurait été importé au XIXe siècle par les cowboys mexicains venus travailler sur l’île. Ce style vocal haut perché, dont le vibrato répond à celui de la guitare hawaïenne, est interprété par les hommes comme par les femmes. Cette anthologie présente quelques grands noms comme Lena Machado, Myrtle K.Hilo ou Bill Ali’iloa Lincoln.

Troubled paradise – Traditional Music from Hawai’i (1992)

Ce disque est la bande-son du film du même nom du cinéaste américain Steven Okazaki, qui célèbre la richesse de la culture hawaïenne et offre un regard critique sur les problèmes sociaux et politiques auxquels est confrontée la population locale. Le film capture la musique et la danse traditionnelle telles qu'elles s'intègrent au quotidien des habitants. On y retrouve les tambours et les chants du hula traditionnel, ainsi que le son si particulier de la guitare slack key, propre à ces îles. L’album est composé d'enregistrements de terrain et de performances réalisés spécialement pour le film.

The Sound Of Tiki - QJ2077

La musique des Creatures s’inspire à la fois de la musique traditionnelle hawaïenne et de son imitation par la musique populaire américaine. Entre les années 1940 et 1960, la curiosité pour les musiques de Polynésie, des Caraïbes ou d’Orient est alimentée à travers le filtre de l’exotisme. Au sortir de la guerre, l’Amérique a besoin de divertissement et de dépaysement, mais en mode facile et accessible. Les formes de musique qui naissent de cette envie sont l’easy listening et l’exotica, respectivement une variante légère du Jazz et une évocation édulcorée de paradis tropicaux semi-fictifs.

Martin Denny : Quiet Village (1959)

En 1954, le musicien américain Martin Denny a été engagé pour monter un orchestre dans le village de vacances de Don the Beachcomber à Honolulu. En accord avec la thématique Tiki du lieu, il va développer une musique exotica légère mais avant-gardiste, utilisant une collection d’instruments ramenés du monde entier par des amis aviateurs. Pour renforcer l’ambiance tropicale de ces concerts, il va y ajouter des cris d’oiseaux et de grenouilles, interprétés par les musiciens. Le statut de « musique de fond pour touristes » va paradoxalement laisser à Denny toute liberté d’expérimenter des compositions audacieuses.

Les Baxter : Fruit Of Dreams (1957-60) - QX1492

Auteur original du morceau « Quiet Village », Les Baxter est un compositeur et musicien éclectique. Il a composé près de 150 musiques de film et de nombreux albums, généralement de style exotique, évoquant avec autant d’aisance l’Empire aztèque, les fonds marins ou les îles du Pacifique. Après des débuts dans le jazz swing, Baxter a trouvé sa voie dans une forme d’easy listening destiner à faire rêver la classe moyenne américaine. Parmi ses premiers succès se trouve l’album « Voice of the Xtabay » de la chanteuse péruvienne Ima Sumac, une des grandes réussites du genre.

Edhen Abhez - Eden's Island (1960) XA233Y

George Alexander Aberle, plus connu sous le nom d’eden ahbez (sans majuscules) est un précurseur du mouvement hippie californien. Il s’installe dans les années 1940 à Los Angeles, et ayant choisi de vivre en plein air, il campe sous la première lettre L du fameux panneau HOLLYWOOD. Musicien dans un restaurant végétarien, il a également composé un des hits des années 1940, le morceau « Nature Boy », popularisé par Nat King Cole. Dans son unique album, Eden’s Island, il récite des poèmes en hommage à la vie simple et naturelle sur un fond musical exotique.

Arthur Lyman – Taboo (1958)

Ancien musicien de l’orchestre de Martin Denny à Honolulu, le vibraphoniste Arthur Lyman a par la suite quitté le groupe pour monter sa propre formation. Seul membre d’origine hawaïenne du quartet, il a poursuivi la vague exotica lancée par son ancien patron et a développé une forme de fausse musique polynésienne reprenant les percussions et les cris d’animaux qui avaient fait le succès du combo. Durant la grande période du genre, avant son déclin à la fin des années 1960, Arthur Lyman a enregistré près de 400 singles et 30 albums, dont ce Taboo qui sera vendu à près de 2 millions d’exemplaires.

Sandii – Pacifica (1996)

En 1996, la chanteuse japonaise Sandii, anciennement leader avec Makoto Kubota du groupe Sandii & the Sunsetz, publie son premier album d’inspiration polynésienne : Pacifica. Avec des morceaux chantés en quatre langues, interprétés dans un style fusionnant exotica, technopop et sources traditionnelles, ce premier disque basé sur des chants populaires hawaïens connaitra un grand succès dans la région. Sandii, qui a vécu une grande partie de son adolescence à Hawaï, s’est par la suite beaucoup investie dans la culture polynésienne, et indonésienne, et a ouvert deux écoles de danse hula au Japon.

The Creatures : Boomerang (1989)

Sorti en 1989, Boomerang est le deuxième album des Creatures, après cinq ans d’absence (occupés par 4 albums des Banshees et une série de tournées). Il est cette fois enregistré à Jerez de la Frontera, en Andalousie. La musique développe l’exotica du disque précédent en y ajoutant de nouveaux ingrédients : des touches de blues, de jazz et de flamenco, ainsi que des arrangements pour cuivres, saxophone, trompette et trombone (ajoutés par la suite à Londres). L’année suivante, Siouxsie et Budgie présenteront pour la première fois sur scène le répertoire des Creatures, sous la forme d’un duo.

The Creatures : Hai! (2003)

Après un mini-album avec John Cale en 1998 et l’album Anima Animus en 1999, les Creatures sortent en 2003 l’album Hai!. Il a été cette fois réalisé en partie au Japon, où Budgie a enregistré des sessions de percussion avec Leonard Eto, membre de Kodô, le célèbre groupe de tambours taiko. Leurs improvisations servent de base aux morceaux qui sont terminés plus tard en studio à Londres. En 2002, après une dernière tournée avec les Banshees, Siouxsie dissout le groupe et choisit de ne plus tourner que sous nom. Hai! sera le dernier album des Creatures car en 2007, Siouxsie et Budgie annoncent leur divorce.

Bibliographie:

Les immémoriaux / Victor Segalen

Les immémoriaux / Victor Segalen (book cover)

Paris : Points, 2020

Tahiti, début 20e siècle. Au moment de réciter la lignée des dieux, Térii, haèré-po (prêtre-récitant maori), est victime d’un impardonnable « trou » et doit se lancer dans une quête autour des îles pour reconstituer les récits premiers… Récit hors-norme signé par un médecin breton, premier roman ethnographique français, « Les immémoriaux » est un réquisitoire puissant et poétisé contre la perte de mémoire de la culture polynésienne à l’ère coloniale. Une mémoire que, par leurs costumes, leurs expérimentations sonores et leur musique incantatoire, les « Creatures » contribueront en partie à réveiller (?)

D.d.L.

Easy listening : exotica et autres musiques légères / Erwann Pacaud

Easy listening : exotica et autres musiques légères / Erwann Pacaud

Marseille : Le mot et le reste, 2016

Développée en contrepoint de la musique dite « sérieuse » - tout en puisant dans son répertoire - l’easy listening rassemble une série de courants musicaux créés tout au long du 20e siècle dans le but d’aider à la relaxation ou à l’évasion des climats anxiogènes. Erwann Pacaud dresse ici l’inventaire de ces multiples tendances (muzak, mood music, space age pop, cocktail lounge…) en pointant leurs paramètres musicaux, leurs révolutions techniques, ainsi que leurs créateurs de génie et leurs « revivals ». Il y fait aussi la part belle à l’exotica - genre revisité par Siouxsie et Budgie dans leur album « Feast ».

D.d.L.

Crash ! / J.G. Ballard

Crash ! / J.G. Ballard (book cover)

Paris : 10/18, 1992

Tournant la page de son cycle de catastrophes « élémentaires » (Sécheresse, Le monde englouti…), J.G. Ballard, auteur culte de la S-F britannique, change d’horizon dystopique et entame au début des années 70 sa « Trilogie de béton ». Roman choc et trash, le premier opus met en scène un crash de civilisation, en recourant à l’accident de voiture comme métaphore sexuelle et parabole de l’auto-destruction contemporaine. Des années avant son adaptation à l’écran par David Cronenberg, le duo des Creatures s’était inspiré de ce « mariage du cauchemar et de la technologie » pour leur single « Miss The Girl ».

D.d.L.

Le rock gothique / Christian Eudeline

Le rock gothique / Christian Eudeline

Paris : Fetjaine, 2007

Inspiré par Oscar Wilde, Baudelaire, le cinéma expressionniste allemand… nourri par le malaise adolescent et marqué par les ambiances ténébreuses, le rock gothique rime avec « éclectique » : issu du punk-rock, sans date de naissance précise, il se décompose en une demi douzaine de sous-genres (cold-wave, batcave, metal-indus, dark-folk…) que Christian Eudeline répertorie en autant de chapitres généreusement illustrés de photos. On y croise des groupes et artistes aussi variés que Bauhaus, Dead Can Dance, Marilyn Manson…Sans surprise, Siouxsie y est épinglée comme « grande prêtresse » de l’âge d’or du genre.

D.d.L.

Le festin nu / William S. Burroughs

W.Burroughs - le festin nu - book cover

Paris : Gallimard, 1984

D’un festin à l’autre, Naked lunch, dans son titre original, est écrit par William S. Burroughs entre 1954 et 1957, publié en 1959 et adapté au cinéma par David Cronenberg en 1991. Ce récit halluciné naît à Tanger au bout de plusieurs années d’errance et de drogues après que l’auteur aie accidentellement tué sa femme. Membre du mouvement de la Beat Generation, il a utilisé pour l’écrire la technique du cut-up, un découpage et réassemblage du texte d’origine et d’emprunts extérieurs. Cette forme de “sampling” et la sombre radicalité des textes ont influencé la musique et la pop culture des années 80 et 90.

(F.d.H)

Field recording : l'usage sonore du monde en 100 albums / Alexandre Galand

Field-recording - Alexandre galand - book cover

Marseille : le Mot et le reste, 2012

Un des aspects les plus étonnant de l’album Feast est son ambiance tropicale, renforcée par des enregistrements de bruits de vagues et de sons de la nature. Ces sons, directement captés lors de l’enregistrement de l’album à Hawaii, entrent dans la catégorie du Field Recording. C’est un vaste domaine, qui recouvre les enregistrements de musique dans le cadre de l’ethnomusicologie, la captation de sons de la nature et la composition sur base d’enregistrements de terrain. À travers 100 albums, ce livre du liégeois Alexandre Galand permet de découvrir de manière ludique et érudite cet univers méconnu.

(F.d.H.)

Diva Siouxsie / Étienne Éthaire

Diva Siouxsie / Étienne Éthaire - book cover

Rosière en Haye : Camion blanc, 2008

À travers sa récente carrière solo, la formation The Creatures et, bien entendu, avec les Banshees, la chanteuse Siouxsie Sioux est une figure incontournable de la scène musicale des cinquante dernières années. Cet ouvrage n’est pas une biographie officielle mais il dresse un portrait à la subjectivité assumée de la chanteuse en revisitant ses albums, de nombreux concerts et l’évolution de son univers musical. Nous la suivons de sa naissance dans une banlieue anglaise, ses débuts dans la jeune scène punk londonienne puis vers un succès international et une influence durable sur de nombreux artistes.

(F.d.H.)

La solitude du vampire / anthologie présentée par Barbara Sadoul

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La-solitude-du-vampire book cover

Paris : EJL, 2003

Si certains groupes, comme le Velvet underground et son côté sombre, annonçaient déjà le genre, c’est bien Siouxsie and the Banshees qui est considéré comme l’un des premiers groupes gothiques. Ce genre musical s’est développé en une vaste sous-culture dont les codes ont influencé la mode, la littérature et le cinéma. Mais les influences vont dans les deux sens et le mouvement tire son nom du roman gothique, un genre littéraire du XIXe siècle dont la figure la plus célèbre est le vampire. Ce petit recueil de nouvelles, qui présente une série de textes plus contemporains, en est une parfaite introduction.

(F.d.H.)

Une médiagraphie réalisée par Benoit Deuxant (Médiathèque Nouvelle), et par l'équipe de la bibliothèque Hergé à Etterbeek, François de Hemptinne, Daniel de Loneux, sur une idée originale de Xavier Daive (Atelier 210)

Publié le par BENOIT DEUXANT

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