Le rappeur Belge Damso tire sa révérence avec BEYAH, son sixième et ultime album studio. Une oeuvre introspective assez inégale qui divise la critique. Sorti sans featuring tapageur ni plan promo hollywoodien - seulement un improbable duo avec une intelligence artificielle -, ce disque s'impose comme un testament spirituel. Le titre - « être » en hébreu - donne déjà le ton. Et les morceaux oscillent entre méditations cosmiques, confessions de père désarmé et visions pessimiste d'un monde déjà perdu. La production reste dense, minimale, voire parfois paresseuse.
Damso, c'est d'abord une trajectoire singulière. Entré dans le rap via l'incontournable Booba, devenu solitaire par choix plus que par rejet, il a signé une trilogie (Ipséité, Lithopédion, QALF) dans laquelle il n'a cessé de plonger plus profondément dans ses propres ténèbres. Il est le seul rappeur belge à avoir rendu la souffrance élégante, le sexe métaphysique, la violence poétique. Avec Beyah, il s'éloigne de tout cela. Ce n'est pas une fuite, c'est une élévation. La presse y lit un adieu digne et cohérent. Les fans, eux, oscillent entre respect et désarroi. Car dire au revoir à Damso, c'est aussi perdre l'un des rares artistes à avoir osé faire du rap un espace de solitude, d'ambiguïté, de recherche intérieure aussi profond, si peu artificiel. (numero.com - extrait)
- DAMSO Auteur-compositeur-interprète
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1
Vie olence
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2
Impardonnable
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3
JCVDEMS
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4
Love is blind
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5
Pa pa paw (Feat. Sarah Sey)
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6
Magic (Feat. I.A.)
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7
Wolof
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8
Qui m'a demandé
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9
T'es dans mon DEL
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10
Police
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11
Frère
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12
Fibonacci
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13
Prise de conscience
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14
Rondo