Deuxième long métrage de Karim Dridi (après "Pigalle"). Il investit Marseille et ses communautés, et mélange les histoires, les personnages, les sensations... Bien que le sujet soit grave - l'intégration, la culpabilité - "Bye-bye" semble être un au revoir à tous les problèmes, une sorte de note optimiste vis-à-vis des coups durs de la vie, une éducation à la tolérance sans être une leçon de morale. Il n'y a pas de fatalité, pas vraiment de violence, ni de mal-être social, mais des êtres - remarquablement interprétés - qui ne sont absolument pas réductibles à une quelconque caractérisation sociologique: ce sont des anti-héros qui reflètent l'incompréhension et la méconnaissance d'autrui. Un film touchant et troublant. Prix de la jeunesse Cannes 1995.
Avec
Réalisation
Production
Scénario
Équipe technique
- John MATHIESON : Photographie
- Steven SHEHAN : Auteur de la musique
- Laurent LAFRAN : Prise de son
- Emmanuelle PERTUS : Costumes
- Gilles BONTEMPS : Décor
- Jimmy OIHID : Auteur de la musique